24 mois de prison avec sursis pour l'animateur de l'émission à polémique, "La Télé d'Ici Vacances'' de NCI, Yves De M'bella, assorti d'une amende de 2.000.000 FCFA. 24 mois de prison ferme pour son "malheureux'' invité qui se sera malencontreusement fait piéger en acceptant de répondre à l'invitation de la chaîne, inconscient de la couardise du système qui préfère s'acharner sur les plus vulnérables au détriment des véritables coupables un peu trop puissants.

Le verdict est tombé depuis ce Mercredi 1er Septembre dans l'affaire de la démonstration de viol sur NCI. L'affaire a bien été enrobée pour calmer la tempête d'indignation soulevée au visionnage de ces séquences, mais le problème de fond demeure. La société Ivoirienne, à l'image du reste du monde d'ailleurs, est à la dérive. Les valeurs pionnières qui fondent la différence Africaine, subissent un naufrage désastreux, caractérisé par la perversion tous azimuts des franges de la société.

Il semble y avoir un consensus général autour de la nécessité de saper les fondements moraux de notre société. Que dire quand les médias nationaux, censés constituer les remparts de l'éducation nationale, et investis de la mission de tracer les sillons du devenir des générations futures, s'adonne sans que cela ne heurte quiconque, à la promotion honteuse du nudisme. Sur les différents canaux télévisuels de la RTI, les femmes ont pris le triste plaisir d'étaler leur sensualité corporelle, et avec les manières les plus scabreuses.

Dans les clips vidéo, sur les plateaux d'émissions, présentatrices et chroniqueuses se croient obligées d'apparaître dévergondées pour frapper aux yeux des téléspectateurs. Comme si cela ne suffisait pas, non contents de diffuser des films à caractère avec des scènes érotiques de tous genres depuis des décennies, la télévision nationale produit aujourd'hui des séries télévisées où ces mêmes pratiques indécentes sont honteusement reconduites. En un mot, on excelle dans la bêtise.

Faut-t-il demander aux médias privés de s'en démarquer ? Certainement pas. Quelle est la réaction des autorités de régulation lorsque sur les antennes de Radio Nostalgie, dans l'émission "Rien à cacher'' par exemple, on se livre à des formes masquées de harcèlement sexuel sur des invitées féminines ou qu'avec leur consentement, on fait en direct la promotion du sexe, de la concupiscence ? Le boulevard étant ouvert par les médias télévisées, les réseaux sociaux ne peuvent qu'en faire pire.

De plus en plus, l'on observe des micros-trottoirs de rues, réalisées autour de thèmes qui dans la conception Africaine de la décence morale, auraient dû provoquer de gros scandales... Que non ! On interroge librement les filles sur leurs préférences sexuelles en terme de positions. Elles expriment ouvertement les sensations jouissives qu'elles éprouvent lors des rapports sexuels... Et tout cela, ne gêne personne. Non, c'est normal. Cette éducation pernicieuse des médias se répercute dangereusement dans les rues et dans les foyers, au point qu'il est de plus en plus rare, de voir une jeune fille, et même un jeune homme, se vêtir décemment.

Ce n'est en fait, qu'une adhésion collective à la bêtise. Tout cela, au nom de la liberté, de l'émancipation des droits de la femme. Un paravent dont on se sert d'ailleurs pour justifier des crimes tels que l'avortement, l'homosexualité et ses dérivés. On évoque ici le principe du droit à la différence. Le summum de l'immoralité.

Cette descente aux enfers, elle est loin d'être récente. Et là, on ne parle que de l'aspect sexuel des choses, parce qu'en réalité, si les agressions se multiplient aujourd'hui, si la violence prend de l'ampleur, il ne faille indexer qu'un seul coupable, les médias qui manipulent sans vergogne l'inconscience des parents.

L'hydre se développe depuis de longues décennies, avec des générations anciennes bouillonnantes d'instabilité morale. Bonne continuation et que prospèrent la dépravation des moeurs, l'inversion des valeurs, le proxénétisme, le crime et toutes sortes de dérives dont on peut être fiers...