Côte d'Ivoire: APRÈS PALABRES, PLACE AU DÉVELOPPEMENT (Dr. Charles Koudou)

  • publiè le : 2021-08-13 06:10:21
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Côte d'Ivoire: APRÈS PALABRES, PLACE AU DÉVELOPPEMENT (Dr. Charles Koudou)
Le combat "GBAGBO-AFFI" tant attendu par supporters et adversaires n'a pas eu lieu grâce à la sagesse de M. Gbagbo. Pour au moins une fois je lui accorde ce crédit. Cependant, les choses à venir sont encore plus sérieuses à prendre pour tous les acteurs politiques ivoiriens. Les débats sont désormais ouverts, très ouverts en Côte d'Ivoire. 2025 se pointe à l'horizon à quelques degrés prêts comme un remake de 2010. C'est vrai qu'il reste encore Soro Guillaume, Blé Goudé, quelques exilés, et des militaires en prison mais tous ceux qui sont libres de leurs mouvements oppositions comme parti au pouvoir peuvent bien jouer chacun sa partition. Les autres viendront bientôt nous rejoindre.
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Chacun est dans le parti ou dans le clan qui lui convient. Au RDR se sont joints ceux qui ont épousé les idéologies du président Ouattara et ont formé le RHDP. Le PDCI de Bédié après avoir flirté avec le RHDP revient aux propositions de M. Gbagbo faites lors de la crise postélectorale. En effet, l'on se souvient que Gbagbo avait demandé à Bédié de quitter l'hôtel du Golfe pour le rejoindre. Bédié n'avait pas accepté cette offre de Gbagbo. Le PDCI et Bédié tentent donc de se rattraper en quelque sorte aujourd'hui en rejoignant le FPI de Gbagbo. Mais pour combien de temps? Ouattara continue de lui tendre la main. C'est aussi cela la politique constituée de jeux d'alliances en fonction des intérêts du moment. Pour moi le PDCI est à la croisée des chemins.
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Le FPI de son côté traversait une crise interne très profonde. Cette crise vient de connaître sa fin. La situation vient d'être clarifiée. Gbagbo et ses GORS ont simplifié les choses pour Affi et son petit groupe en optant pour la rupture pure et simple. Le plus heureux dans tout ce jeu est le Président Ouattara. Il est le maître du jeu. Il pousse les pions de la réconciliation à son rythme et avec son style personnel. Ainsi, les jeux politiques étant ainsi ouverts, nous, membres de la société civile, nous simples citoyens, nous les regardons.
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Après leurs palabres, à présent, nous attendons d'eux des programmes de développement pour le pays, rendre le pays moderne, tel doit être leur leitmotive. Ils doivent nous proposer une constitution équilibrée et impersonnelle, une commission électorale non partisane. Ce sera surtout les projets de société, c'est-à- dire pourquoi ils ont créé les partis politiques, pourquoi ils veulent gouverner le pays. C'est là que nous les attendons tous en 2025 et au-delà. Toutes ces centaines de partis politiques doivent nous dire ce qu'ils comptent faire s'ils parviennent au pouvoir. Un parti politique est toujours à la conquête des partisans donc est toujours en campagne, pas forcément en année électorale pour venir mentir en proposant des idées surréalistes.

Nous attendons donc leurs propositions sur plusieurs sujets, par exemple:

Les routes modernes non payantes

Les gares modernes débarrassées des Gnambros et de l'anarchie

L'agriculture mécanisée et moderne

Les droits de l'homme et de la femme

La justice pour tous

L'abandon des budgets fantaisistes de souveraineté

L'emploi

La securité

La democratie

La décentralisation administrative et politique

L'adressage des rues

La lutte contre la corruption

L'habitat moderne et abordable

La propreté de l'environnement

La modernisation de l'administration

La cherté de la vie

La communication

Le transport routier, ferroviaire, et maritime

L'éducation

La technologie

L'accès aux soins de santé et les programmes sociaux pour tous, surtout aux plus démunis de la société avec à l'appui un programme spécial pour le monde rural.

Etc, etc.

Politiciens africains, épargnez nous de vos débats truffés d'injures, de tribalismes, d'hypocrisies, de culte de personnalité, de manque de vision. Je vous invite à relever le niveau des débats politiques en les liant aux projets de développement pour vos pays respectifs. Personne ne viendra développer vos pays à votre place. Il nous appartient nous tous pouvoir, opposition, société civile, tous, chacun à son niveau, c'est notre devoir d'apporter le développement et le bonheur à tous les habitants dans nos pays respectifs: c'est cela être politicien, c'est cela être leader, c'est cela être intellectuel tout court, un éclaireur de la société.

Merci

Dr. Charles Koudou, Administrateur de la Santé, Consultant en Santé et Développement, USA.
koudoucharles@gmail.com Fondateur de la société civile Conscience Nationale pour le Développement (CND) www.cnd1.org

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