Le rêve qu'il vend à ses partisans, c'est sa volonté de faire la politique autrement. Au coeur des grandes étapes de la vie démocratique de la Côte d'ivoire, depuis l'instauration du multipartisme en 1990, l'ancien chef du parlement, Guillaume Soro, aspire à accéder à la magistrature suprême dans son pays.

En se lançant dans l'aventure présidentielle après sa démission du perchoir du parlement en Février 2019, celui qui fut aussi premier ministre, propose une alternative à ses concitoyens en matière de gouvernance : gouverner autrement.


Selon l'un de ses plus proches conseillers basé à Paris, et qui a tenu à garder l'anonymat, Guillaume Soro a mis un point d'honneur à effacer le tribalisme dans la gestion de ses ambitions politiques.

Ses confidences, il nous les faisait ce Dimanche 07 Mars lors d'un échange sur la ligne politique du leader de Générations et Peuples Solidaires (GPS). "Une fois le leader lors d'une réunion à Paris a clairement dit qu'il ne veut pas de réunion où il n'y a que des nordistes. Et que chaque association devrait lui présenter un bureau diversifier. Voilà la Côte d'Ivoire que nous voulons'', nous confiait-t-il.


Ce secret, il a fini par le trahir pour révéler ce côté rassembleur de Guillaume Soro. C'est d'ailleurs à dessein qu'il portait son choix le 09 Février 2019, soit au lendemain de sa démission de la présidence de l'assemblée nationale, sur une femme, Anne-Marie Bonifon, d'origine Akan, du sud du pays, pour diriger la Coordination nationale de GPS en Côte d'ivoire.