« L'Ambassade entend rester en étroite collaboration avec les parties concernées et renforcer la communication avec le Gouvernement ivoirien pour s'efforcer de faire inscrire l'enseignement de la langue chinoise dans le système de l'éducation nationale de la Côte d'Ivoire », a indiqué L'ambassadeur de Chine en Côte d'Ivoire, Wan Li. « La Chine est prête à travailler avec la Côte d'Ivoire, dans le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine, pour continuer à accorder plus de facilité aux échanges plus étroits et à l'inspiration mutuelle plus approfondie entre les jeunes des deux pays, qui contribueront à un développement meilleur et plus rapide des relations Chine-Côte d'Ivoire » a-t-il poursuivi.

Cette proposition n'est pas à ignorer mais à considérer vu la qualification attribuée au Mandarin. Cette langue est considérée comme la langue du futur, et comme la langue de Shakespeare, le Mandarin est devenu incontournable à l'international surtout en communication et échange de conversation. Elle n'est donc plus importante que pour le continent asiatique mais pour tout le monde entier. Jusqu'à ce jour les seules langues inscrites dans le programme scolaire ivoirien sont l'Anglais, l'Espagne et l'Allemand.

Notons que Nairobi a été la première ville africaine à accueillir l'institut Confucius, l'équivalent chinois de l'Alliance française, au sein de son université en 2004. L'Afrique du sud n'y est pas en marge. Les autorités sud-africaines ont annoncé la généralisation de l'apprentissage du chinois dès l'école primaire, afin d'«améliorer les relations» avec l'un des principaux partenaires économiques du pays.