«Nous sommes en guerre»: Emmanuel Macron prend de nouvelles mesures contre le coronavirus

  • publiè le : 2020-03-16 19:49:41
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«Nous sommes en guerre»: Emmanuel Macron prend de nouvelles mesures contre le coronavirus
Le Président français a annoncé des mesures fortes pour lutter contre la pandémie. L'armée est mobilisée.

Voici les principales mesures annoncées par Emmanuel Macron avec pour un seul objectif de ralentir la progression du virus.

Dès mardi midi et pour quinze jours, les déplacements seront limités au strict nécessaire


Les regroupements familiaux et amicaux ne seront plus permis

Seuls les trajets nécessaires pour s'alimenter, se soigner, pour travailler et pour faire un peu d'activité physique mais sans retrouver des proches.

Les infractions à ses règles seront sanctionnées.

Le second tour des élections municipales reporté

Toutes les réformes en cours suspendues dont la réforme des retraites

Les taxis et les hôtels peuvent être réquisitionnés

Les frontières de l'espace Schengen fermées pendant trente jours


Pour les entreprises, report des charges sociales et fiscales
Au lendemain du premier tour des municipales et après une première allocution jeudi passé ayant amené « des mesures inédites en temps de paix », Emmanuel Macron s'est adressé une nouvelle fois aux Français ce lundi. À 20h00, le chef de l'État a annoncé de nouvelles mesures de lutte contre la pandémie : la réduction des déplacements, le report du deuxième tour des municipales, et le renfort de l'armée. Les réformes en cours sont suspendues, y compris celle des retraites.

« Nous sommes en guerre sanitaire », a déclaré lundi soir à plusieurs reprises Emmanuel Macron « Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire certes. Nous ne luttons ni contre une armée, ni contre une autre nation. Mais l'ennemi est là, invisible, insaisissable, qui progresse. Et cela requiert notre mobilisation générale », a déclaré le président français en appelant à « éviter l'esprit de panique » et à ne pas croire « les fausses rumeurs, les demi-experts ou les faux sachants ». « Nous devons tous avoir l'esprit de responsabilité ».

Les déplacements réduits au minimum

Emmanuel Macron a annoncé des « déplacements fortement réduits pour 15 jours au moins » pour « limiter au maximum les contacts » et lutter contre l'expansion du coronavirus en France, lundi soir lors de son allocution télévisée.

Il ne sera ainsi plus possible de « retrouver ses amis ou aller au parc », et « seuls doivent demeurer les transports absolument nécessaires », « pour se soigner », faire ses courses ou encore « aller au travail quand le travail à distance n'est pas possible », a détaillé le chef de l'Etat en ajoutant, « Toute infraction à ces règles sera sanctionnée ».
L'armée mobilisée

Le Président français a également annoncé le renfort de l'armée.
Un report du deuxième tour des municipales


Conséquence directe : après un accord unanime des partis politique : le second tour est reporté. Le Premier ministre, Edouard Philippe, avait tenu dans l'après-midi une réunion avec les chefs de partis et les associations d'élus pour leur faire part des conclusions du conseil scientifique.

C'est à cette occasion qu'il a proposé de reporter le second tour des municipales au 21 juin. Le premier tour, qui s'est déroulé ce dimanche, a été marqué par une abstention record. En mai un point sera fait sur la situation sanitaire pour voir si l'organisation en juin est possible, a confirmé Macron.

Les armées « apporteront aussi leur concours pour déplacer les malades des régions les plus affectées », a précisé le président de la République. Il avait auparavant annoncé la distribution de masques en priorité à partir de mardi aux personnels hospitaliers et aux médecins de ville et de campagne « dans les 25 départements les plus touchés », les autres départements devant être servis à partir de mercredi.
Un report du deuxième tour des municipales

Emmanuel Macron a également annoncé le report du second tour des élections municipales, prévu dimanche prochain, après avoir consulté les présidents des deux assemblées et ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy et François Hollande.

« Le Premier ministre en a informé aujourd'hui même les chefs de parti représentés au Parlement », a-t-il poursuivi. « Cette décision a fait l'objet d'un accueil unanime », a affirmé le chef de l'État.

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