Dernier rapport de la Banque mondiale : « La Côte d'Ivoire possède la plus grande économie de l'UEMOA »

  • publiè le : 2022-10-16 14:39:22
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Dernier rapport de la Banque mondiale : « La Côte d'Ivoire possède la plus grande économie de l'UEMOA »
Dans son dernier rapport publié en septembre 2022, intitulé « Maintenir une croissance élevée, inclusive et résiliente après la COVID-19 », le Groupe de la Banque mondiale affirme que la Côte d'Ivoire « avec un PIB de 57,7 milliards d'USD en 2018, possède la plus grande économie de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ». Extrait.

La Côte d'Ivoire est un pays d'Afrique de l'Ouest à revenu intermédiaire de la tranche inférieure, avec un revenu national brut par habitant de 1 600 USD. Avec un PIB de 57,7 milliards d'USD en 2018, elle possède la plus grande économie de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Sa population est de 25 millions d'habitants.

Les années 2010 ont vu une expansion sans précédent de l'économie ivoirienne. Au cours de la période 2012-2017, l'activité économique a augmenté de 8,4 % par an, soit une hausse totale du revenu réel par habitant de plus de 30 %. La croissance a été particulièrement forte sur la période 2012%u20132015, atteignant une moyenne de 9,3 % par an.

Jusqu'à l'arrivée de la COVID%u201319, la croissance était robuste, bien qu'elle ait ralenti. Après avoir atteint une moyenne annuelle de 7,3 % en 2016%u20132017, la croissance du PIB réel est tombée à 6,9 % en 2018 et 2019, selon les estimations. L'expansion économique depuis 2012 est la plus longue période de forte croissance que le pays ait connue au cours des trois dernières décennies. La croissance soutenue du revenu réel par habitant de plus de 4 % par an montre que l'expansion n'a pas été entièrement due aux prix des produits de base, mais aussi à des politiques économiques solides et à l'amélioration de la productivité, de l'accumulation du capital et du climat d'investissement.

La mise en oeuvre de politiques budgétaires favorables à la croissance, facilitée par des réformes permettant d'améliorer la productivité prises dans le cadre des initiatives pour les pays pauvres très endettés et des initiatives multilatérales pour l'allègement de la dette, a joué un rôle déterminant dans ces bons résultats.

Les réformes ont renforcé la réglementation des entreprises, comme le montre l'amélioration de la position du pays selon les indicateurs Doing Business de la Banque mondiale en 2019, où il se classe 110e sur 190 pays dans le monde, 11e en Afrique subsaharienne et 18e des pays à revenu faible et intermédiaire.

D'importants investissements publics ont stimulé les investissements du secteur privé en continuant à combler les lacunes en matière d'infrastructures dans les domaines de l'énergie, des télécommunications et des transports routiers. Un fort rebond de la consommation des ménages, soutenu par une hausse de l'emploi dans le cadre des dépenses publiques de construction, a davantage stimulé la croissance.

Les exportations nettes ont également contribué à la croissance en raison d'une forte augmentation des exportations agricoles dont, particulièrement en 2017, celle du cacao qui est le principal produit d'exportation du pays. Les contributions importantes des trois principaux secteurs économiques ont favorisé la croissance du PIB.

La valeur ajoutée de l'industrie, propulsée par les investissements dans l'énergie, la construction et l'agroalimentaire, a augmenté à un taux annuel moyen de 8 %. Les services, tirés par le commerce de détail et les transports, ainsi que l'agriculture, tirée par les cultures vivrières et commerciales et par le bétail, ont tous deux connu une croissance annuelle moyenne de 6 %.


La croissance sectorielle sur une base élargie a permis à la Côte d'Ivoire d'amorcer une transformation structurelle. Le passage de la main-d'oeuvre de l'agriculture à faible productivité à l'industrie et aux services, et des fermes aux villes. La part de l'emploi agricole a diminué de plus de 12 points de pourcentage, passant de 63,4 % en 2002 à 51,1 % en 2014.
source : Rapport du Groupe Banque

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