Dans les ténèbres de cette terrible nuit du drame, une jeune fille a été arrachée à la douce affection de ses proches.

La tranquillité de N'zanfouenou, localité située dans la sous préfecture de Kotobi a été brisée par un acte de violence insensé. Ekoua Assoh Levis, une jeune femme pleine de vie, a été cruellement arrachée à ce monde dans son sommeil, chez elle, de manière impitoyable.

D'après les informations recueillies auprès des sources sur place, des coups de feu meurtriers ont été tirés depuis l'extérieur de sa fenêtre, pénétrant sa chambre paisible à trois heures du matin. La vie d'Ekoua s'est éteinte tragiquement sous le poids de multiples balles, un acte d'une violence inouïe qui a choqué tous les habitants de Nzanfouenou.

La gendarmerie d'Arrah a immédiatement pris les rênes de l'affaire, déployant tous les efforts pour identifier et appréhender les responsables de cet acte abominable.

Pourtant, dans un développement inattendu, l'ombre de la suspicion s'est tournée vers un visage bien connu de la victime. L'assassin présumé, Bouadou Kangah, l'homme avec qui Ekoua avait partagé sa vie pendant cinq longues années, a été appréhendé par les forces de l'ordre de Daoukro. Un homme dont la présence dans la vie d'Ekoua était synonyme de maltraitance et de douleur, un partenaire dont elle avait finalement trouvé le courage de s'échapper.

Selon les informations en notre possession, ce dernier aurait été interpellé et répondra de ses actes devant les autorités compétentes.

Cette tragédie soulève des questions brûlantes sur la sécurité des femmes et la nécessité d'une prise de conscience collective sur les violences domestiques. L'histoire d'Ekoua est devenue un cri de ralliement pour la justice, un rappel poignant des dangers insidieux qui peuvent se cacher derrière les portes closes des foyers.

Jean Chresus, Abidjan