Charles Blé Goudé dans une interview accordée à France 24 demande à Guillaume Soro de ne pas s'engager sur la voie des armes.

Au cours d'une interview qu'il a accordée à France 24, Charles Blé Goudé s'est prononcé sur l'affaire Guillaume Kigbafori Soro. Le président du COJEP (Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples) a d'abord ne pas souhaiter se prononcer sur ce débat avant de mentionner qu'il ne sait pas de quoi il s'agit.

« Ce qui oppose M. Guillaume Soro aux autorités ivoiriennes. Le moins que je puisse dire, c'est que la Côte d'Ivoire sort d'un traumatisme. On n'a pas besoin qu'on nous fasse peur encore. Il faut régler tout cela dans un sens pacifique. Cela me semble très important. Il faut dialoguer. Il faut poser le problème et puis le résoudre. Moi, je sais ce que c'est qu'un exil. Je sais ce que c'est que se trouver hors de ce pays », a déclaré Blé Goudé.

Pour l'ancien secrétaire général de la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire), Guillaume Soro est un fils de la Côte d'Ivoire. « Quelque soit le problème qui se pose, mon souhait est que tout cela se règle par la voie du dialogue au lieu que cela nous plane sur la tête comme une épée de Damoclès sur nos têtes », a soutenu l'opposant ivoirien.

Il a recommandé à Guillaume Soro d'éviter de faire croire « que d'un moment à l'autre, on peut attaquer. « La culture des armes, il faut la bannir », a dit Blé Goudé.

Le président de GPS (Générations et peuples solidaires), faut-il le rappeler, a mis fin à son exil et séjourne depuis quelques jours au Niger. L'ex-chef rebelle a été reçu en audience par les autorités nigériennes. Guillaume Soro a aussi posé les pieds au Burkina Faso oû il a échangé avec le capitaine Ibrahim Traoré.

Les autorités ivoiriennes, par la voix d'Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement ivoirien, ont fait savoir que le retour en Côte d'Ivoire de l'ancien président de l'Assemblée nationale ne dépend que de lui.